Elles sont toutes deux les ambassadrices du cinéma français à l’étranger, et possèdent chacune une bonne dose de talent… Marion Cotillard et Mélanie Laurent, deux actrices  à forte personnalité qui n’ont pas peur d’afficher leur engagement pour la nature, et de s’investir personnellement. Alors, au quotidien comme sur les tapis rouges, laquelle est championne de l’écologie ?

Une provinciale avertie, une citadine avisée

Née dans le département du Loiret, Marion Cotillard a passé son enfance auprès de grands parents maraîchers. Alors qu’elle quitte sa belle campagne pour rejoindre Paris, elle réalise son amour de la nature et le gaspillage énorme qui opère en ville.

Sacs platiques, emballages, cosmétiques, mais aussi pollution des eaux, surconsommation des ressources… tous ces sujets la passsionnent. Elle rassemble une documentation importante en lisant des auteurs comme Pierre Rabhi ou Theodore Monod et devient une militante avertie qui n’a pas peur de s’exprimer en public.

De son côté, sa cadette de sept ans, Mélanie Laurent est une citadine. Née à Paris d’une mère professeure de danse et d’un père comédien, elle n’a pas pour autant pris de mauvaises habitudes. Dans une interview donnée à Elle, Mélanie raconte : « J’ai été élevée dans le respect de la nature. A la maison, on ne laissait pas couler l’eau pour rien, on faisait le marché, on mangeait bien… »

La militante du quotidien et la consommatrice bio

« Ce qui est sûr, c’est que je suis une vraie militante dans ma vie de tous les jours, une très bonne élève » affirme-t-elle. N’essayez pas de refiler un sac plastique à l’actrice de « La Môme » : elle vous le jetterait à la figure ! Cliente inconditionnelle des Biocoop, Marion fait très attention à la provenance des aliments et des produits cosmétiques, en sélectionnant ceux qui génèrent le moins d’emballages.  Chez elle, elle fait attention à économiser l’eau en prenant une douche plutôt qu’un bain, à trier ses ordures avec attention, à éteindre la lumière.

L’actrice de Quentin Tarantino dans « Inglourious Basterds », de son côté, est un peu moins remontée. Elle fait ses courses au magasin bio, et peut acheter des habits en coton naturel, sans être une inconditionnelle. Cependant, son attention se focalise sur le gaspillage : elle trie ses déchets, surveille sa consommation d’eau et d’électricité, et a même installé dans son jardin un réservoir spécial compost !

Marion et Mélanie, toutes deux militantes de Greenpeace

Coté engagement, Marion Cotillard a payé de sa personne. Partie au Congo avec l’association Greenpeace, elle répète souvent : « Nous devons prendre nos responsabilités. On ne peut plus se dire que le réchauffement climatique n’est qu’un phénomène normal. On n’a pas le droit d’être fataliste« . En Amazonie, elle achète une parcelle de forêt sur laquelle elle parraine 150 arbres replantés. Les arbres représentent beaucoup pour Marion : « La protection des forêt n’est pas une lubie, mais une question de survie pour l’homme ».

Mélanie Laurent, elle, s’est déplacée en 2009 en Indonésie à l’invitation de Greenpeace. Sur place, elle est énormément choquée par l’état de la forêt, ravagée par la culture de l’huile de palme. En 2011, elle est aussi la narratrice du film réalisé par Disney, « Pollen », qui raconte l’histoire d’amour entre la faune et les fleurs, et  l’harmonie délicate et fragile qui existe dans la nature.  Tout récemment, elle n’a pas hésité à poser nue pour la campagne Fishlove, qui lutte contre la surpêche en Europe.

Le verdict

Alors, comment départager nos stars ? L’une plus militante, n’ayant pas peur de critiquer en face les politiques, l’autre plus discrète, mais réalisant de plus en plus des actions concrètes… Difficile de les départager ! La preuve, cette vidéo qui les rassemble. En 2009, elles ont toutes deux participé au projet « Beds are burning », une reprise d’une chanson de Midnight Oil chantée par de nombreuses stars internationales, dans le but de soutenir le combat de Kofi Annan contre le réchauffement climatique.

Deux actrices écolos, qui en plus, nous offrent leur voix de chanteuses…

Le verdict : ex aequo !